
Un projet d’hôtel logistique « dernier kilomètre » est en cours sur le site de l’ancienne usine Procida à La Valentine. Ce site est inscrit dans les documents d’urbanisme comme ayant vocation à recevoir des activités économiques et cela au sein d’un tissu urbain déjà largement contraint et soumis à des flux de véhicules importants.
De fait, ce dossier est l’objet d’un certain nombre d’interrogations légitimes de la part des riverains auxquelles il convient d’apporter des réponses et des garanties relatives à l’accessibilité du quartier et à la préservation de la qualité de vie et de l’environnement.
Il est donc important, comme monsieur le Maire de Marseille l’a déjà exprimé, que des engagements très clairs et très suivis soient pris par l’ensemble des parties prenantes publiques et privées afin que les véhicules en charge de la livraison du dernier kilomètre soient décarbonés, que la desserte ferroviaire du site soit rendue possible, que les emplois proposés soient pérennes, que les aménagements de voiries évitant toute congestion du trafic soient réalisés et que la dépollution soit complète et menée en transparence avec les riverains et les associations environnementales.
Enfin, cet aménagement qui s’inscrit sur un site pollué et en jachère depuis plus de 20 ans, doit être l’occasion de doter le quartier d’espaces verts accessibles au public, notamment en lien avec la restauration écologique de l’Huveaune.
Face aux mutations des modes de consommation, l’activité logistique, support indispensable à l’économie et à l’emploi, doit également entamer sa mue sociale et environnementale. Ce dossier se doit d’être, à ce titre, exemplaire. Les communistes y veilleront.