Les élu·e·s seront présent·e·s le 5 décembre !

19/11/19 | Élu·e·s, Élu·e·s Départementaux, Élu·e·s Municipaux, Parlementaires

​Les élues,élus seront présents le 5 décembre.

L’Association Départementale des Elus Communistes et Républicains des Bouches-du-Rhône, ADECR13, forte de ses nombreux maires,maires-adjoints,conseillers municipaux, conseillers départementaux et député, tient à exprimer toute sa colère et son indignation face au projet de réforme de notre système de retraite.

Depuis deux ans et demi maintenant, le Président de la République et son gouvernement ne cesse de détricoter méthodiquement toutes les conquêtes sociales obtenues depuis l’après-guerre.

Que ce soit avec l’attaque du code du travail (ce que l’on a appelé la loi travail XXL), la diminution des APL, la suppression de l’ISF, l’attaque sans précédent contre la SNCF au printemps 2018,l’asphyxie des finances communales et la destruction des services publics de proximité … Une seule et même logique à l’œuvre : prendre à celles et ceux qui ont peu, pour engraisser ceux qui en ont déjà beaucoup trop.

Mais Emmanuel Macron n’est pas seulement le démolisseur de ces 60 années de conquêtes sociales. Il se veut être un bâtisseur. Le bâtisseur d’une société libérale, où la solidarité et l’entraide n’aurait plus le droit de cité, une société où l’argent serait roi et où les rois seraient ceux qui le détiennent.

Une société où le secteur public garderait à sa charge uniquement ce qui n’est pas rentable, et cédant au privé tout ce qui est lucratif, en atteste l’attaque sans précédent contre l’hôpital public, l’école publique ou encore les privatisations des entreprises publiques telles que Aéroport de Paris ou la Française des Jeux.

C’est dans ce contexte d’attaque tout azimut contre les jeunes, les retraités, les salariés du privé et du public, que la réforme DELEVOYE est présentée.Le rapport Delevoye sorti cet été, a pour unique but de mettre en pièces le régime solidaire de retraite que nous connaissons actuellement au profit d’un système par point injuste et dangereux.

Aujourd’hui, comme l’indiquent clairement les récentes enquêtes d’opinion, une majorité de citoyens a bien compris que cette réforme avait comme objectif de faire travailler davantage jusqu’à 64 ans minimum, avec des pensions non garanties et réduites. Ce sont les plus belles années à la retraite qui sont attaquées, celles en bonne santé.

Nous portons pour notre part l’idée d’une réforme juste permettant à chacun de pouvoir partir à 60 ans (55 ans pour les métiers pénibles) avec une pension à taux plein, et une prise en charge des cotisations pour les périodes de non travail (chômage, formation, maladie, …). Pour y parvenir, nous devons supprimer les 30 milliards d’euros annuel d’exonération dont bénéficie le patronat depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron et les revenus financiers doivent enfin cotiser au même niveau que les salaires.

C’est pour ces raisons que nombreux sont les conseils municipaux qui ont voté un vœu de soutien aux luttes des organisations syndicales de retraités et que nous avons été dans la rue le 24 septembre aux côtés des salariés. Une nouvelle grande journée d’action est d’ailleurs programmée pour le 5 décembre dans notre département à l’appel notamment de la CGT, de la FSU, de Solidaires, de l’UNEF et de la FSE.

Les élus communistes et partenaires seront présents en nombre le 5 décembre et pour les mobilisations qui suivront, aux côtés des salariés du privé, de la fonction publique d’Etat, de la fonction publique territoriale et de la fonction publique hospitalière, des jeunes, des retraités, pour affirmer leur hostilité à ce projet de réforme rétrograde et pour promouvoir un système juste répondant aux besoins de notre époque.

Plus que jamais soyons unis pour la justice et le progrès social.

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