Le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit !
Inéligibilité pour les racistes
RENDRE INÉLIGIBLES POUR CINQ ANS LES INDIVIDUS CONDAMNÉS POUR INCITATION À LA HAINE
Depuis quelques années, nous voyons se développer en France, sur les réseaux sociaux, dans les médias et les prises de parole publiques, des discours discriminatoires et racistes d’une rare violence. La campagne présidentielle a encore accentué la déferlante, rythmée par des propos racistes, antisémites, parfois brandie en étendard par ceux qui ne rêvent que de diviser notre pays. Être élu est un honneur et une responsabilité. Il est normal qu’un mandat s’accompagne d’un certain nombre de règles et de devoirs. Il est logique que le respect des droits qui constituent le socle de notre modèle républicain en fasse partie. Un homme ou une femme condamnée.e pour incitation à la haine raciale ne peut pas prétendre à incarner la fonction élective.
LE RACISME ET L’ANTISÉMITISME SONT UN DÉLIT
D’ailleurs, cette peine d’inéligibilité existe déjà pour des élus qui détournent de l’argent public ou commettent des agressions
sexuelles. Il ne s’agit nullement de restreindre la liberté d’expression, qui est l’une des libertés les plus précieuses en
démocratie. Bien au contraire. Celui qui prononce des propos racistes ou discriminatoires et s’abrite derrière la liberté
d’expression dévoie ce droit. Les député•e•s communistes ont déposé une proposition de résolution qui sera débattue le 2 décembre à l’Assemblée nationale. Elle demande une meilleure application de la loi de 1881 prévoyant une peine d’inéligibilité pour les auteurs d’infractions racistes ou discriminantes.
Suivez le débat en direct le 2 décembre prochain sur www.assemblee-nationale.fr