Ce 6 octobre, journée nationale des aidants est l’occasion de rappeler la nécessité d’agir en faveur des aidants mais aussi des aidés. Dans un contexte de solidarité nationale défaillante et d’insuffisance de moyens financiers, le sort de millions de personnes repose de plus en plus sur leur entourage. 11 millions de proches aidants effectuent un travail informel et gratuit provoquant parfois leur isolement et leur épuisement. S’il appelle une reconnaissance sociale et de nouveaux droits, il appelle un engagement public d’une toute autre ampleur en faveur des personnes en situation de perte d’autonomie. Il s’agit d’assurer tout simplement le droit à la santé tout au long de la vie, avec l’objectif d’un état de complet bien-être physique, mental et social.
De premières mesures ont été prises telles que l’indemnisation d’un congé de 3 mois, faisant suite à ma proposition de loi de 2018, et surtout à la mobilisation de longue date des associations. Un droit à la formation a été inclus dans la loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » sur un amendement que j’avais déposé. Mais ce sont de petits pas. Or les premières mesures esquissées dans le cadre de la mise en place de la branche autonomie sont loin de prendre le chemin du progrès, loin de poursuivre l’ambition nécessaire.
Je reste très mobilisé sur ce sujet essentiel pour le bien être des aidants et des aidés.