
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Marseille, le 10 avril 2025
En Palestine, pour la reconnaissance d’un État et de son peuple à vivre en paix
Le cessez-le-feu conclu entre le Hamas et le gouvernement israélien et entré en vigueur le 19 janvier 2025 a été un soulagement de courte durée pour les peuples palestiniens et israéliens.
Le retour en masse des centaines de milliers de Gazaouis, déplacés de forces, est signe d'un attachement sans faille du peuple palestinien à sa terre et de sa volonté de reconstruire son pays.
Condamnés unanimement, par les pays arabes, européens, la Turquie, la Russie et l’ONU, les bombardements israéliens massifs du 18 mars sur Gaza ont marqué une rupture unilatérale du cessez-le-feu en vigueur depuis le 19 janvier, avec le soutien des États-Unis. Depuis, on dénombre plus de 1000 morts, portant le bilan à plus de 50 000 victimes, dont de nombreux civils, parmi lesquels femmes, enfants, journalistes ou encore secouristes, et qui ne font que prolonger l'horreur d'une guerre qui n'a que trop duré.
Avec l'appui du nouveau gouvernement états-uniens, et la volonté commune affichée d'effacer le peuple palestinien de Gaza, l'entreprise génocidaire est toujours en cours, comme le démontrent l’intensité des frappes, le blocage de l'aide humanitaire et les milliers d’otages palestiniens. Rien ne saurait justifier ces crimes de guerre.
Il n’y a nul objectif militaire. Tout ce qui prévaut est le maintien de Netanyahu et son gouvernement d'extrême droite au pouvoir. La sécurité des israéliens est rendue fragile par le refus de toute perspective de paix. Les otages sont plus que jamais exposés par la guerre.
La voie ouverte à la reconnaissance de l’État palestinien par le Président de la République est une énième déclaration d’intention dont nous espérons qu’elle aboutira. Rappelons que la France n’avait pas saisi cette opportunité lorsque trois pays européens, l’Espagne, l’Irlande et la Norvège en mai 2024 portaient à 147 le nombre de pays ayant reconnu la Palestine, comme un état souverain.
Si la reconnaissance de la Palestine est un préalable indispensable, elle n'est pas suffisante pour obtenir un débouché pacifique au conflit. Le PCF en campagne actuellement dans tout le département fait signer des centaines de cartes postales au profit de cette urgence, des sanctions contre Israël. Nous apportons tout notre soutien au peuple palestinien de Gaza et de Cisjordanie ainsi qu’aux citoyens israéliens qui manifestent contre la politique de Netanyahu.
À Gaza et en Cisjordanie, mais également au Congo ou en Ukraine, nous devons agir partout pour la paix. Notre pays doit retrouver un rôle indépendant, pour un nouvel ordre mondial respectant le droit international, à rebours des positions guerrières de ceux défendant l’internationale réactionnaire de V. Orban à D. Trump en passant par l’extrême droite dans notre pays.