80 ans après Hiroshima : notre devoir de mémoire et d’action

Il y a exactement 80 ans, la ville japonaise d’Hiroshima était anéantie par la toute première bombe atomique utilisée dans un conflit. Trois jours plus tard, la ville de Nagasaki subissait à son tour le même sort tragique. Ces attaques ont provoqué la mort immédiate de dizaines de milliers de personnes, et laissé des survivants durablement marqués dans leur chair et leur esprit, victimes d’irradiations et de traumatismes profonds.

Ce soir encore, aux côtés du Mouvement de la Paix, nous avons élevé nos voix pour dire collectivement : « Plus jamais ça ! » Notre engagement reste intact : nous refusons que l’histoire se répète et nous dénonçons la violence aveugle que représente l’arme nucléaire.

Contrairement aux discours qui la présentent comme un outil de stabilité, l’arme nucléaire n’est en rien un instrument de paix. C’est une arme de destruction massive, conçue pour tuer à grande échelle, semer la terreur, et maintenir des rapports de force fondés sur la peur et la menace.

Le Parti Communiste Français lutte depuis plusieurs décennies pour le désarmement nucléaire, et s’oppose fermement à la logique de guerre véhiculée par l’OTAN. Dans un contexte international de plus en plus tendu, où les conflits se multiplient et les discours bellicistes prennent de l’ampleur, le risque d’un nouvel Hiroshima est malheureusement bien réel.

Nous affirmons avec force que la paix véritable ne se construit pas sur la dissuasion ou la menace, mais sur la coopération, la solidarité entre les peuples, et la diplomatie. C’est en tournant résolument le dos à l’escalade militaire et aux logiques de domination que nous pourrons bâtir un avenir sans guerre.

Pour un monde débarrassé du nucléaire militaire, pour un monde de paix entre les peuples : continuons le combat !