18 décembre, journée mondiale des migrants et des réfugiés
Pour une France hospitalière, fraternelle et solidaire.
Pablo Neruda, prix Nobel de littérature s’exile pour aller en Europe : il fuit son pays en passant par la Cordillère des Andes. Il se rappelle à ce moment-là, qu’il avait affrété à la fin des années 30, un bateau « Le Winnipeg » pour sauver des milliers de réfugiés espagnols des prisons franquistes, pour les accueillir au Chili.
En cette journée mondiale des migrants et des réfugiés, comme Neruda, nous pensons à toutes celles et ceux qui mettent leur vie dans le baluchon de l’exil. Comme lui, c’est dans l’espoir de se mettre à l’abri en Europe, de la guerre, de la faim… que des milliers d’enfants, de femmes et d’hommes quittent leur pays. Communistes, en cette journée et toutes les autres, nous sommes et serons à leurs côtés.
Rappelons l’insoutenable réalité de bateaux chargés de réfugiés rejetés par la majorité des pays européens et ayons en mémoire celles et ceux qui sont morts en Méditerranée et sur les routes de la migration.
En ces temps de confinement, la situation de ces populations ne s’est pas arrangée ils ont besoin encore plus de solidarité et de partage.
Notre manifeste « pour une France hospitalière et fraternelle, une Europe solidaire » contribue par ces propositions et vise à faire converger les efforts, les exigences et apports de chacun en faveur d’une France solidaire pour celles et ceux qui demandent aide et protection pour que la « migration ne soit plus synonyme de souffrance ».
Pour le Parti communiste français, l’avenir de notre pays doit se construire par des politiques faites de solidarité et de partage… et non de concurrence et de concentration des richesses et des pouvoirs.